Index géographique : les pays d’origine des immatriculés et gradués de la nation germanique de l’ancienne Université d’Orléans, 1602-1781 (Supplementary material for ESMR 59)
Index géographique : les pays d’origine des immatriculés et gradués de la nation germanique de l’ancienne Université d’Orléans, 1602-1781.
In 1602 the German nation of the University of Orléans decided to separate the registration of new members from the texte des rapports in the Livres des procurateurs, 1444-1602. The registres matricules that were subsequently put into use show that in the seventeenth century many young people from a great diversity of European countries found their way to Orléans. Apart from the real students, many were 'tourists', by the authorities also considered as 'étudiants universitaires'. Joining the German nation offered the newly enrolled the privilege of being part of a university community that had traditionally been favoured by the French kings with special privileges such as royal protection in time of war and, more importantly, freedom of religion. A majority of these student-tourists came from the nobility or from urban patrician families.
En 1602, la nation germanique a décidé de séparer l'enregistrement des nouveaux membres insérés dans le "texte des rapports" des Livres des procurateurs, 1444-1602, et de les inscrire dans un registre spécial. Les registres matricules utilisés par la suite (présents dans les Archives Départementales du Loiret D 242 et D 243) montrent qu'au XVIIe siècle, des centaines de jeunes gens originaires d'une grande variété de pays européens ont trouvé le chemin vers Orléans. En dehors des véritables étudiants, beaucoup d'entre eux étaient des ‘touristes’, qui étaient également considérés par les autorités orléanaises comme des ‘étudiants universitaires’. En effet, l'adhésion à la nation germanique offrait aux nouveaux inscrits le privilège de faire partie d'une communauté universitaire qui avait traditionnellement été favorisée par les rois français, avec des privilèges spéciaux tels que la protection royale en temps de guerre et, plus important encore, la liberté de religion. Une majorité de ces étudiants-touristes était issue de la classe noble ou de familles patriciennes urbaines.